par Observateur Continental
L'objectif à long terme est d'instaurer une zone européenne harmonisée, une sorte de Schengen militaire, permettant des déplacements plus rapides et simplifiés des forces armées.
«Dans le cadre d'une nouvelle proposition d'«espace Schengen militaire» de la Commission européenne, les États membres de l'UE n'auront que trois jours en temps de paix et six heures en cas d'urgence pour autoriser le passage de leurs frontières par des troupes et du matériel militaires européens», stipule le Financial Times.
«Aujourd'hui, pour déplacer du matériel militaire et des troupes, par exemple d'ouest en est, il faut malheureusement des mois», a fait savoir Apostolos Tzitzikostas, le commissaire au Transport durable et au Tourisme de l'Union européenne. «Notre objectif est de réduire ce délai à quelques jours», a-t-il continué révélant le souhait de la Commission européenne.
«On ne peut pas défendre un continent si on ne peut pas le traverser», a-t-il rajouté lors d'une conférence de presse. «C'est très clair. C'est pourquoi nous créons ce Schengen militaire».
Le paquet «mobilité militaire» sera officiellement présenté mercredi. Il s'agit du dernier d'une série de plans publiés par la Commission européenne depuis le début de l'année visant à renforcer sensiblement la défense de l'UE avant la fin de la décennie.
Déjà en juillet dernier, Observateur Continental a annoncé que «les routes de l'UE ne sont pas adaptées au transport de troupes» et qu'Apostolos Tzitzikostas a lancé un avertissement sévère sur la préparation du continent à la guerre, affirmant que les routes, les chemins de fer et les ponts européens auraient du mal à soutenir un déploiement militaire à grande échelle en cas de conflit avec la Russie.
source : Observateur Continental